Esthète ...Poète ...Isabelle de Kervalec peint l'invisible qu'elle habille en personnages ou animaux fantastiques.
Autodidacte ...elle dit que son art lui est dicté par des forces mystérieuses venues du ciel. Son imagination délirante et la richesse de ses couleurs font vibrer ses tableaux d'un éclat intense et d'une somptuosité originale et particulière.
Son enfance tourmentée, sa sensibilité extrême font dire d'elle que c'est une "femme hors du commun" qui a une "aura" et semble venir d'ailleurs. C'est dans cet ailleurs qu'elle puise son inspiration.
Ses critères : "une âme saine dans un corps sain ;
                                être ou ne pas être ;
                      entre être ou avoir, elle préfère être".
Les mots liberté et rigueur ont géré sa vie. Après avoir fui les photographes et les mondanités parisiennes, Isabelle de Kervalec se consacre à ce qui est pour elle son "art secret" lorsqu'un événement d'ordre familial pénible l'oblige à sortir de ses gonds. Elle accepte alors "d'exhiber ses angoisses en public". Ce sont ses propres termes.
              En 1970, c'est le Général Billotte qui lui permet d'accomplir cet exploit, ce qui donne naissance à sa première exposition. Elle découvre un succès insoupçonné, elle qui avait si peur de cet affrontement. Elle reçoit la chaleur et la complicité du public présent comme un cadeau du ciel ! Un grand pas est franchi qui lui ouvre les portes sur un nouvel horizon. Des êtres d'exception viennent vers elle, la rassurent et comblent son besoin d'être aimé de façon intelligente.

           Et me voici propulsée à nouveau sous les feux de la rampe. C'est mon destin, je n'y peux rien. Art oblige !

1971 : Après ce succès, Henri Dumont (public relation place Vendôme) m'organise une exposition très parisienne. De nombreuses personnalités y assistent telles Sergio Gobbi (cinéaste italien), le comte de la Fayette, Pierre Mazeau (futur ministre) etc... ainsi que beaucoup de vedettes de cinéma, théâtre, télévision  et littérature dont il est impossible de citer tous les noms. Je suis stupéfaite par ce nouvel exploit et profondément émue par la réaction chaleureuse que l'on m'accorde !
1972 : Je participe à de nombreux salons.      
1973 : Galerie Harriet Katz dans le Marais. Exposition particulière. La télé me fait un tournage relativement important présenté par Micheline Sandrel.
1974 : Galerie Claude Keslassy à Beaubourg. Exposition particulière.
1975 :  Galerie Braün, avenue de l'Opéra. Exposition organisée par Xavier Moreski, président international de la Corse à Paris. Nombreuses personnalités, vedettes, presse, télé, etc...
1976 : Plusieurs salons Léonard de Vinci organisés par la princesse Yasmine d'Ouezzan chez Jansen, rue Royale, faubourg St Honoré et autres...
Je travaille la lithographie dans le même atelier que Gérard di Maccio. Nous avons d'ailleurs l'occasion d'exposer côte à côte à diverses reprises. Il reste l'un de mes peintres préférés.
Toujours la même année j'obtiens le Grand Prix Humanitaire de France avec diplôme et médaille d'argent.
Rencontre avec Hervé Sérane (galerie Râ) qui souhaite exposer mes tableaux. Il aime ma peinture, j'aime sa galerie, mais des divergences nous séparent. Il expose et lance Gérard di Maccio.
 

1977 : Exposition et vernissage fastueux à "l'Hôtel des Beaux Arts" chez Guy Louis Duboucheron.
Grande exposition collective au Centre International de Sèvres chez Marylise de Vilmorin. Deux mille invités prestigieux.
1978 : Vernissage très select rue Montpensier. Un très grand nombre de comédiens appartenant à la comédie française tels Robert Hirsh, Jacques Toja etc...
1979 : Premier prix au cours d'une séance de peinture réalisée en public avec d'autres peintres au club Le Privé.
1980-81 : Différents passages télés, émissions spécialisées présentées par Michel Lancelot, Micheline Sandrel, Alain Bougraing-Dubourg etc...  Expositions individuelles organisées dans des musées, chez des antiquaires, châteaux, propriétés, diverses soirées culturelles ou théâtrales, Paris, province, cote d'azur.
Louvre des antiquaires.
1982 : Énorme exposition particulière, vernissage fabuleux au C.I.S.P. Porte de Vincennes. 60 tableaux exposés, au centre j'ai édifié "le temple du messie" avec des colonnes de 4 mètres de haut ainsi que des candélabres, des bougies, des drapés etc... J'ai nommé cette exposition "les marionnettes de Sylphidias", (titre d'un roman que je devrais écrire, concernant l'histoire de ma vie).
Sur les invitations, il était mentionné "tenue de fête souhaitée". Je désirais que cette soirée fut un feu d'artifice somptueux, mes vœux ont été exaucés. J'aime que mes vernissages soient plus qu'un accrochage de tableaux, que mes invités jouent le jeu et qu'ils participent pleinement au spectacle. A cette soirée j'ai eu l'honneur d'accueillir des personnalités de la mairie de Paris, hommes politiques, hommes de lettres, vedettes, journalistes etc... Une vidéo a été tournée qui est déposée aux archives du Val de Marne à Créteil.

1984 : Art déco, musée du Louvre. Importante manifestation culturelle sous l'égide du Ministère de la Culture qui fête les 20 ans du Nouvel Observateur. Séance de peinture en public, exposition collective ; 2000 personnalités, 5 ministres. Cela m'a valu 3 passages télé, des fleurs, des télégrammes ; bref ce fût inoubliable.
1985 : Participation à des expositions dans des grands hôtels parisiens tels Georges V, Niko, Warwick etc...
1986 : Galerie Cercle des créateurs, quai de la Tournelle. Exposition à thème "les chats".
1987 : Galerie Cercle des créateurs, thème : "maisons et jardins".
Exposition particulière au Club des Poètes, 7ème arrondissement de Paris.
1988 : Galerie Arts Tournelle ; exposition collective à thème "la femme".
1989-90 : Divers salons, musées : St Germain-en-Laye, St Cloud, La Varenne, Bry sur Marne, Sucy en Brie, Créteil, Val d'Oise. 
Je sculpte "les statuettes de Sylphidias". J'entre alors dans une nouvelle période de peinture et décide de sortir de ma tourmente intellectuelle pour ne peindre que la beauté, ce qui donne naissance à l'exposition 2 du site : "la femme sublimée".
2000 : Actuellement, je marque une pause. J'ignore ce que sera mon devenir ? Cette fois Internet me permettra-t-il de vivre ma carrière seule sur mon île, mais avec vous, le monde ? Idéal, non !
2001 : Expositions virtuelles : France (Aspect), Australie, Canada, Brésil, États-Unis, Italie.
Attribution des Prix : "World Web Award of Excellence."(CANADA)
                                   "World Web Award of Excellence."(BRESIL)
                                   "International Artist Award."(ETATS UNIS)
2002 : "World Web Award of Excellence."(CANADA)
2004 : "World Web Award of Excellence."(CANADA). La télévision belge vient à mon atelier faire un reportage pour TV5.
2005-06 : Nouveau projet intitulé "Imageries Fantastiques"

                Quelques extraits d'articles :

Autodidacte inspirée de subjectivité psycho-tragique aux symboles dantesques, Isabelle de Kervalec, retirée dans un domaine romanesque peint des tableaux expressionnistes par la forme et la subjectivité. Elle aime concevoir des oeuvres évoquant la mystique médiévale et des figures qui reflètent la tourmente psychologique intérieure.
                                                                                Vallobra.
                                                                                         Apollo 1976.

Peinture de nôtre monde d'aujourd'hui, chacun reçoit différemment ces tableaux qui évoquent parfois le surnaturel ! Isabelle de Kervalec expose actuellement au Centre International de Sèvres. Sa jeunesse n'a pas été particulièrement sombre, à 18 ans elle était mannequin vedette. "C'est peut-être pour contraster avec ce milieu de lumière que mon premier tableau était un visage de noir", dit-elle avec un joli sourire. "Bien que femme très entourée et très photographiée, j'avais besoin de solitude pour créer. Je n'ai pas fréquenté d'école de peinture car tout le monde me le déconseillait, cela pour éviter d'influencer ma personnalité. Je ne le regrette pas car la technique de la peinture peut s'acquérir par tâtonnements. Aujourd'hui, les gens ne vivent que pour leur portefeuille et j'ai beaucoup de mal à m'adapter à ce mode de vie réaliste".
                                                                                Patrick Forestier.
                                                                                               Nostra 1977.

Cette femme hors du commun, peintre mystique, amoureuse de Wagner est devenue productrice pour l'amour de son fils, Stéphane Bonneau, guitariste de grand talent, à qui elle permet d'enregistrer des disques... délaissant un temps sa carrière personnelle...
                                                                                 Lionel Rotcage.
                                                                                                Libération 1982.

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